Igor Gehenot

Igor Gehenot


Par le passé, les héros du jazz en région liégeoise étaient saxophonistes rarement pianistes. Depuis une vingtaine d'années, les choses ont bien changé : Eric Legnini à la fin des années '80, Pascal Mohy dix ans plus tard, ont tour à tour incarné la génération montante, comme le fait aujourd'hui Igor Gehenot. 

Sur scène, son visage d'angelot se métamorphose, grimace, souffre avec délectation : pas de doute, il est de la Famille ! Ses premières prestations au sein du Metropolitan Quartet en 2008 alors âgé de 18 ans avaient révélé un pianiste à la technique déjà plus qu'assurée et au feeling étonnamment enraciné. 

Un pianiste qui, sur des standards réinventés et sur des compositions personnelles déjà bien calibrées, possédait, de manière un peu insolente pour son âge, l'art de faire prendre la sauce. IGOR GEHENOT est né à Liège en 1989. Une mère pianiste, un père dessinateur, Igor commence le piano à 6 ans.

Bercé par Bach et Stravinsky, c'est finalement par le boogie vers 14 ans que son oreille musicale va se réveiller et où les premiers bribes d'improvisation vont jaillir.

Passionné de Hip Hop et de funk, Igor apprend l'art du clavier à l'académie Marcel Désiron d'Amay ou il étudie pendant 4 ans et intègre, dans la foulée, le Conservatoire de Maastricht.

 Il est dés lors plongé dans la grande tradition du jazz qui le passionne et qui lui fait découvrir Bill Evans, Keith Jarrett, Mc Coy Tyner, Chick Corea …

2007 est une étape décisive lorsqu' Igor,17 ans, rencontre le batteur Antoine Pierre alors agé de 14 ans. Leur tandem humain et musical se développe très vite et très fort au sein de leur groupe Metropolitan Quartet, les propulsant au devant de la scène Belge et internationale (Pays-Bas, Algérie…).

Il intègre le Conservatoire de Bruxelles en 2009, où Eric Legnini lui enseigne l'art du jazz moderne avec des références comme : Kenny Kirkland, Brad Mehldau, Richie Beirach ou Herbie Hancock.

C'est alors qu'il forme son premier trio avec Sam Gerstmans & Antoine Pierre, et joue au Festival Dinant Jazz Nights, festival avec lequel il entretient un rapport particulier depuis ses débuts.

 A partir de 2011, il poursuit sa voie de manière autodidacte et «fait ses dents» dans les jazz-clubs Bruxellois. Le "Sounds" puis "l'Archiduc", mythiques clubs de jazz bruxellois, lui octroient une résidence pour une durée de deux ans, ce qui lui permettra d'inviter de nombreux musiciens de sa génération à se joindre à lui tels que : Félix Zurstrassen, Martin Méreau, Pat Cleaver, Jean-Paul Estiévenart, Lorenzo di Maio, Jens Bouttery, Thomas Mayade...

Dés lors les choses vont vite s'enchaîner pour Igor Gehenot. A 21 ans à peine, lauréat du prix "Sabam Jeunesses Musicales Jazz awards", il enregistre dans la foulée son premier album «Road story» en trio avec Teun Verbruggen et Sam Gerstmans sur l'incontournable label Belge : Igloo Records. 

L'album est un succès public, critique et médiatique. 
Programmation dans la playlist des vols "AirFrance", 1er dans les charts Diskunion à Tokyo, élu Top Titre & Top Album sur Deezer Music mais également élu album jazz de l'année pour le magasine anglais Jazzwise. 

Avec son trio, Igor Gehenot commence à se produire un peu partout dans le monde : de Vienne à Santiago de Chili, de Londres à Paris, en passant par Mexico, Budapest ou Haiti.

Il devient également le pianiste du groupe "Lg Jazz Collective" dirigé par Guillaume Vierset rassemblant la fine fleur de la génération montante du jazz Belge et enregistre "New Feel" en novembre 2014.

Ses qualités d'improvisateur le font collaborer avec des musiciens Belges de renommée : Nicolas Kummert, Toine Thys, Stephane Mercier, Bruno Castelucci, Lionel Beuvens, Sal La Rocca, Steve & Greg Houben, Nic Thys, Bravo Big Band, Philippe Aerts, Laurent Blondiau...

En 2014, riche de ces collaborations, Igor Gehenot enregistre son deuxième opus "Motion" avec Philippe Aerts à la contrebasse (que l'on a pu retrouver avec des artistes comme Philippe Catherine, Joe Lovano, Joe Henderson, Richie Beirach) et toujours le batteur Teun Verbruggen. 

"Motion" est élu «Must TSF» et «Album Découverte» dans le JazzNews.

Toujours en recherche de sonorité nouvelle, il invite lors de la 30ième édition du 
Gaume Jazz Festival, l' "Atom Strings Quartet", quatuor à cordes polonais à rejoindre son trio.

Il est élu par Wallonie-Bruxelles Musique "Artiste jazz de l'année".

En 2015, à l'aube de ses 25 ans, il écume les jazz-club de la capitale belge et devient l'une des figures de proue de la jeune génération. Il obtient une double nomination pour les Octaves de la musique dans la catégorie jazz (équivalent des victoires de la musique française).

2016 est une année où on le voit continuer à multiplier les projets : 
Igor Gehenot revient avec une casquette résolument plus Hip Hop lors d'un concert remarqué sur la Grand Place de Bruxelles pour le "Brussels Jazz Marathon" 
avec la collaboration du Rappeur «Kaer» (Starflam) et du Dj Eb-Kaito (IDA World 3rd Place, DMC Belgium Vice Champion IDA Belgium Champion, Beat4Battle Belgium Cup Champion).

2017 marque le retour au jazz acoustique sur disque : «Delta» . 

Ce nouvel Opus, en quartet cette fois, marque une étape supplémentaire dans la discographie et dans les compositions du pianiste Belge, 
Toujours fidèle à sa signature sonore faite de ballades presque minimalistes au swing up-tempo (cfr: Step 2). 

Il s'entoure cette fois de l'incontournable bugliste français, Alex Tassel 
(Manu Katché, Baptiste Trotignon, Dj Cam, Jacques Gamblin, André Manoukian, Jacques Schwarz-Bart), du contrebassiste suédois Viktor Nyberg, sideman des plus demandé de la scène parisienne actuelle (Pierrick Pedron, Jacky Terrasson, Johny O'neal) 
et du batteur luxembourgeois Jérôme Klein, musicien dont la polyvalence est magnifiquement mise au service de la musique de ce dernier album !

En 2018, L'album Delta fait l'objet de plusieurs concerts nationaux et internationaux importants et remporte les octaves de la musique. Pour cette cérémonie, le groupe preste, notamment, avec la chanteuse soprano Anne-Catherine Gillet.

La rencontre entre Igor Gehenot et Alex Tassel est un tournant dans la carrière du pianiste. De cette complicité naquit plusieurs collaboration dans divers contexte musicaux.

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