Stéphane Martini

A la sortie de son premier album "Amazone" en 87 Paris-Match le surnomme "le belge le plus brésilien" et ajoute: "... l'une des meilleures productions belges des années '80...". En 96, celui-ci était réédité en CD, plus de nouvelles compositions. Au Carrefour Mondial de la Guitare à Fort de France, en 84, Jaco Pastorius, Léo Brouwer et Abel Carlevaro lui décernent un Prix de composition pour guitare seule: "Tango d'hiver".

Depuis toujours, les musiques afro cubaines et hispaniques intéressent aussi le guitariste. Il séjourne deux ans à New York où il fréquente les lieux et maîtres en musiques cubaines, surtout Jerry et Andy Gonzalez, et approfondit le jazz à l'université de Brooklin LIU.

A son retour en 89, Stéphane Martini s'adjoint le meilleur percussionniste français de musique cubaine, Fred Savinien "El pulpo", un musicien exceptionnel: Mimi Verderame à la batterie, une personnalité: la chanteuse carioca Denise Blue, le cool bassiste mauricien: Alain Joseph et enfin le brillant Stefan Bracaval à la flûte. Parfois, Pernell Saturnino (Curacao), percussionniste de Paquito, David Sanchez, Dizzy Gillespie U.N.O., les rejoint. Cette formule s'appelle en scène Stéphane Martini-Papagaio.

L'album TEMPO LATINO, réunissant les compositions du guitariste, ainsi que deux titres de Jobim, est sorti chez BRUMUSE (#TRA005) en avril 2003 (Contact cd : JULES IMBERECHTS ++32/(0)2/217.48.00 http://www.cyclone.be/travers/). Son concept est basé sur la rencontre des traditions latines dominantes: Brésil, Cuba, mais aussi Trinidad ("Calypso"), et l'Espagne ("El lobo") avec le jazz.