La démarche musicale qui anime ce quintet depuis quelques années est de jouer la musique qui nous plait sans s'occuper de savoir si elle porte "l'étiquette" jazz ou non. C'est ainsi qu'il leur est arrivé de faire se côtoyer Jean-Sébastien Bach, Charlie Parker, les sixties, les fourmis, la musique traditionnelle irlandaise, européenne et d'ailleurs, le trash, Gershwin, "le jazz bien propre sur soi", etc.

Le nouveau CD "Old Woes New Wail" est la continuation de ce projet : des compositions et arrangements du groupe, des incursions dans la musique "classique", des essais sur l'électronique et les sons les plus improbables. Les formes construites, déconstruites et puis, enfin, improvisées.

OLD WOES NEW WAIL

1.. La musique, sur cet album, réunit cinq musiciens d'univers différents ou presque. Affranchis des styles et des étiquettes et se laissant effleurer par les sons, les images et les sensations perdues. On traverse le monde, le romantisme et ses larmes se noient dans les étoiles. Silence.
Parfois l'enfer est à nos portes et l'équipage meurt. Mais les formes perdues, oubliées et retrouvées dans l'improvisation nous donnent la liberté.

OLD WOES NEW WAIL

2.. Affranchissant leur cortex de sa mission d'écorce cérébrale, stimulant leurs voies sensitives, sondant les résonances cosmiques, effleurant des corps d'images inconnues, cinq musiciens, chemin faisant, rassemblent sur leur passage des pans de mondes protéiformes aux saveurs poussiéreuses de voies lactées.
Et voilà qu'une cohorte de larmes désuètes implose dans un silence radical.
Ils sont les fils des étoiles bleues et ne trouvent de grâce qu'adossés aux contreforts de leur révolte.
Ils usent de mille ruses pour circonvenir les traces de leurs traces improvisant ainsi l'improbable espace dont l'éclair premier aveugle enfin les anciennes douleurs !