Sur la scène jazz, cela fait des années qu'elle parvient à émouvoir son public avec un timbre de voix naturel, chaud et sensuel. Son dernier album, No Deal, a donné ces derniers mois un coup d'accélérateur à sa carrière.

No Deal est un jeu bluesy entre ombre et lumière, un disque puissant, énigmatique et addictif qui a pu compter sur une pluie d'éloges unanimes des deux côtés de la frontière linguistique et ce jusqu'au-delà des frontières de la scène jazz. Sept morceaux et trente-trois minutes : elle n'avait pas besoin de plus pour faire l'un des disques marquants de l'année passée. Entre-temps, la popularité de Melanie De Biasio est sur une pente ascendante à l'étranger. La France est actuellement en train d'être conquise et, au Royaume-Uni, l'animateur radio très influent Gilles Peterson a proclamé No Deal disque de l'année sur BBC Radio 6.

De Biasio touche à l'essence même et ose comme personne réécrire ses arrangements en morceaux musicaux modernes dans lesquels résonnent les rythmes ensorcelants de Nina Simone et le naturel mystérieux de Beth Gibbons, Scott Walker et Mark Hollis.

Pour l'album No Deal elle s'est entourée d'éminents musiciens comme Pascal Mohy au piano, Pascal Paulus au synthétiseur analogique et Dré Pallemaerts aux percussions.