Philippe Baron

Philippe Baron

  • Rôle : Journaliste
Animateur d'émissions de jazz sur la RTBF radio (Musiq3 & La Première)

Licencié en Philosophie, passionné avant la philo par le rock, la radio et le jazz dès les années 60.
Fréquente de nombreux musiciens de la région namuroise, joue du saxophone soprano en dilettante, prend plus de plaisir à écouter la musique qu'à la jouer.

En radio, "Cap de Nuit" de Marc Moulin, qui place le jazz aux côtés de la musique populaire, y compris la musique populaire noire, le captive par son éclectisme.
Trouve dans le jazz plus de substance, délaisse peu à peu le rock pour le jazz-rock et le jazz. Très intéressé par le travail d'André Francis à Radio France sur les retransmissions de concerts.
Marc Moulin lui confie des séquences "jazz-rock" sur RTBF à partir de 1977, puis des remplacements. Prend plus ou moins la succession de Léo Souris sur Radio 3 dans le courant de l'année 1984, sans vraiment intégrer la RTBF.

Etudiant à Louvain-La-Neuve au moment de la naissance de la première radio libre significative en Belgique, Radio LLN, pour laquelle il fera des émissions de jazz.
Après sa licence en philo, travaille comme animateur et chef d'antenne sur plusieurs radio privées, qu'il quitte en 1989 pour se consacrer enfin à la RTBF.
Mène encore brièvement un programme de nouveautés musicales en plus des émissions jazz, puis, sans regrets, assure le suivi du jazz pour Musique 3.
Cela correspond au boum de la nouvelle génération belge, avec Eric Legnini, David Linx, Nathalie Loriers, Fabrice Alleman, Michel Hatzigeorgiou...

En plus d'assurer le passage des albums jazz sur antenne, ouvre ses émissions à la parole des musiciens, qui y trouvent souvent la seule occasion de faire entendre leur voix en radio, dans un paysage hertzien de plus en plus formaté.
Et enfin, d'abord avec le Botanique, puis avec le Travers, et avec différents festivals, donne un aperçu dans "Jazz" sur Musiq3, du jazz belge en concert, grâce à des enregistrements "live". De même, alors que la distribution des disques de jazz devient un réel problème, relaie le jazz européen à partir des concerts inédits enregistrés par les radios de l'Union Européenne des Radios Publiques (UER/EBU).

A partir de 1999, crée pour La Première RTBF "Le Grand Jazz", dont le but était de préserver la mémoire du jazz tel que l'avaient connu les générations "historiques". Au fil des années, avec le retour du jazz vocal et des standards, Le Grand Jazz peut établir des parallèles quotidiens entre l'histoire et ceux qui la prolongent.

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