philippe mobers

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Passionné de musique depuis son plus jeune âge, Philippe Mobers enseigne les percussions en académie et est responsable, au sein de l'espace culturel provincial Le Delta à Namur, du secteur musique dont il est un des programmateurs. Il a à son actif l'organisation de plus de trois cents cinquante concerts de style très différent et a co-organisé également durant de nombreuses années dans son village un stage intergénérationnel pour musiciens amateurs.

Né le 9 janvier 1959 à Bruxelles, il débute à l'âge de huit ans par l'apprentissage de la guitare. S'ensuit un parcours académique et en autodidacte, où l'attirance pour la batterie et les percussions prendra l'ascendant sur son choix initial. Parallèlement, il éprouve très tôt le besoin de jouer en groupe et il fait ses premières armes au sein de diverses petites formations. Il y développe la capacité à interagir avec son environnement. Cette point spécifique, parmi d'autres, fera partie de ses préoccupations en tant qu'enseignant.

Fin des années septante, il enrichit sa palette rythmique auprès de Marcel De Cauwer. Ensuite, durant les années quatre-vingt, il élargit son horizon musical aux côtés de Pierre Van Dormael au sein d'une formation jazz-funk mais également de G.T. More et Seven Roots qui l'initient au reggae et de Feso Trombone qui il lui fait découvrir l'afro-beat. Il fait également la rencontre d'Arnould Massart et intègre son projet latin-jazz Three to Get Ready et profite en outre d'une occasion exceptionnelle de parcourir les routes européennes aux côtés de légendes de la soul music du label Stax de Memphis, Eddie Floyd, Rufus Thomas et Carla Thomas.

Ressentant le besoin de franchir un cap, il part aux Etats-Unis pour un voyage d'études. Là-bas, il y reçoit les enseignements des maîtres David Garibaldi et Alex Acuna. A son retour, il participe à Antibes à un stage de jazz donné par Joe Diorio et Joey Baron. Toujours dans l'intention de compléter et de parfaire sa formation, il s'inscrit début des années nonante au Conservatoire Royal de Bruxelles, section jazz. Durant ces années il aura aussi l'opportunité et le privilège d'être initié aux rythmes afro-cubains par le maître Horacio Hernandez.

S'ensuit un parcours riche de rencontres déterminantes et empruntes de complicité dont notamment, celle avec Maurane qu'il accompagnera à de nombreuses occasions sur scène et en studio. Philippe Lafontaine sera également un fidèle compagnon de route avec qui il enregistrera sept albums dont un en tant que coproducteur. C'est également à ses côtés qu'il développera un set batterie/percus hybride précurseur pour l'époque.