C'est la réunion de 4 musiciens : Nicolas Ankoudinoff, saxophoniste et compositeur, vient du jazz, de la musique improvisée, des musiques nouvelles ; Benoist Eil, guitariste, triture les sons, improvise avec ses larsens ; Pascal Rousseau, tubiste, évolue sur les scènes classiques contemporaines parisiennes ; et Etienne Plumer, batteur coréen de Bastogne, vient de la tradition du M-Base, des musiques noires américaines. L'ensemble donne une orchestration rare, une texture sonore inédite.

De cette rencontre particulière naît un cocktail contrasté : incandescence visionnaire/auto-dérision ironique, jazz-rock furieux/ballades lyriques et charnelles, compositions rôdées/improvisations totales (cfr. animus/anima).

Un concert d'énergies engagées, lyriques et très variées (le sens du voyage). Cette musique, c'est le chaînon manquant entre Pink Floyd et Archie Shepp !

Leur dernier album, "Le Bénéfice du Doute", est sorti en 2007 chez Yiyu Productions.

« Animus anima, ce n'est pas plus du jazz que le bebop n'en était quand il est apparu. […] Une recherche faite par des savants pas si fous que ça, par des artistes qui savent jouer, par (et pour) des gens à l'instinct ancré dans leurs curieux quotidiens. »
(Philippe Dethy)