Donder

 Avec Donder, chaque album, chaque projet a signifié jusqu'à présent une nouvelle approche, un nouveau son et une nouvelle façon de construire et d'interpréter un répertoire. Leur candidature au concours Jong Jazztalent Ghent leur a donné l'occasion de développer un nouveau projet, original et ambitieux, qui leur permettrait d'explorer à nouveau de nouveaux terrains.

L'idée de leur proposition de projet découle de leurs rencontres avec la scène musicale norvégienne, qui a produit beaucoup de musique unique et révolutionnaire ces dernières années. La Norvège a une tradition de musique folklorique profondément ancrée, et même si elle est de moins en moins pratiquée de nos jours, cette tradition est toujours très vivante. Avec sa liberté d'improvisation, son sens de la mélodie et ses rythmes complexes, la tradition folklorique va de pair avec la philosophie du jazz, et cette combinaison donne lieu à une quantité substantielle de musique créative et transcendant les genres.

“Inspired by cries and whispers of the world, Donder wears mental imagery into layers of sound. While the music takes various shapes, fragments of melodies and forgotten thoughts unfold into sonic landscapes with a cosmic dimension.”

Malgré une scène florissante, un héritage similaire semble manquer ou être négligé dans l'environnement du jazz belge et flamand. Avec ce projet, Donder souhaite combler les lacunes de son identité musicale et rechercher l'héritage musical de nos ancêtres et le rôle qu'il pourrait jouer dans sa musique. Les connaissances et le matériel acquis serviront de source d'inspiration pour la composition d'un nouveau répertoire pour Donder dans une nouvelle constellation de quatuors.

Le projet n'est ni une tentative de lancer une entreprise de musique folklorique, ni une sorte de manifestation du nationalisme flamand, mais plutôt une tentative de relier les détails de leur identité musicale. En 2020, ils sortent leur album "Het Verdriet", qui est accueilli positivement par le public. Pour cet album, le groupe a été rejoint par Sigbjørn Apeland, un joueur d'harmonium et d'orgue d'église norvégien. La combinaison inhabituelle d'un trio de piano et d'un harmonium ouvre la voie à une ambiance de musique de chambre à plusieurs niveaux, avec des possibilités étendues en termes de sons et de textures.

“Donder is a band like no other. They’ve developed an idiom which is entirely their own and which allows them to pursue their own unparalleled vision. What a joy to follow this young trio. Keukenpraat is their best record yet, but it holds the promise that Steingueldoir, Van De Velde en Callewaert are capable of even more beautiful music.” – Written in Music

Le pianiste Harrison Steingueldoir (°1995, BE) a terminé son master au Conservatoire royal d'Anvers en 2017, où il a étudié le piano avec Free Desmyter et Erik Vermeulen. Au fil des ans, Harrison a remporté différents prix en tant que soliste et membre d'un groupe et a effectué des tournées en Belgique, en Italie, en Norvège, au Danemark, au Portugal et au Japon avec Donder, GYJO et des projets de coaching avec Ambrose Akinmusire et Avishai Cohen. En plus d'être pianiste, Harrison enseigne et compose et arrange pour des big bands.

Le batteur Casper Van De Velde (°1995, BE) a obtenu son diplôme au Conservatoire royal d'Anvers en 2017, où il a étudié avec Teun Verbruggen, Stéphane Galland et Dré Pallemaerts. Il a remporté le concours Storm ! Contest en 2015 avec son duo SCHTNZL et en 2017 avec Donder. En 2016, il a reçu le prix du meilleur instrumentiste au Tremplin Jazz Contest d'Avignon. Casper est également actif dans des groupes comme Bombataz et An Pierlé Quartet et participe à des projets théâtraux.

Le bassiste Stan Callewaert (°1995, BE) s'est installé au Danemark en 2016 pour obtenir un master en interprétation musicale au CMR. En 2017, il a également terminé son master au Conservatoire royal d'Anvers, où il a étudié avec Nicolas Thys et Brice Soniano. Outre Donder, Stan est activement impliqué dans le trio Lawaai, basé à Copenhague, et travaille sur un album de contrebasse en solo. Il a partagé la scène avec des artistes tels que Randy Peterson, Kresten Osgood et Warren Smith et se distingue par son approche non conventionnelle et texturale de la contrebasse.