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Le synthé était le premier amour de Nicola Andrioli. Par la suite, le piano - classique puis jazz - ont pris le dessus. Mais, lors d'un récent concert avec Philip Catherine l'envie de retoucher du clavier électrique s'est faite ressentir. Andrioli avait les sons dans la tête, les mélodies au bout des doigts et l'écriture est devenue une évidence. Sur papier, cela aurait pu sonner « seventies », mais il n'en est rien. Il y a quelque chose de très actuel dans cette musique, quelque chose d'organique et d'extrêmement vivant.
C'est plein de nuances, de surprises et de singularités. Le toucher d'Andrioli, rarement contemplatif, donne des frissons. Des notes bleues, une pointe de romantisme, un soupçon de rock atmosphérique et ce voyage, d'une éblouissante fraîcheur, vous gonflera le cur de bonheur.
Immanquable.