Mister Dumont

Mister Dumont

- le nom CURRENTS symbolise des courants musicaux divers qui entourent la Funhouse (cfr photo pochette et texte à l'intérieur). En pénétrant par la porte d'entrée du jardin, ces courants se mélangent pour en susciter d'autres. Par ailleurs, la pochette est assez air du temps ; avec prise de conscience des dérèglements climatiques.
- j'essaie toujours d'exprimer une ambiance dans mes morceaux (sur le site je donne quelques explications): ex: des grenouilles (plein) qui pérorent et qui ne s'écoutent pas dans DISCO FROG ; l'immigration dans YES I KNOW ; un petit band de jazz que les clients d'un resto n'écoutent pas dans YOU DON'T KNOW (je connais bien çà !) ; les atermoiements de la Belgique dans LOLITA BELGICA qui est chanté par un choeur de jeunes filles sur un air proche de nanana nanère.... (faussement facile à chanter cela dit) ; une fille perdue dans un rêve érotique en plein Ashram (ce qui ne plaît guère au grand prêtre qui vient le lui rappeler...) dans ASHRAM PARTY...

- je mélange des instruments du monde entier, sans me soucier de respecter les provenances. Leur rencontre enrichit d'un son nouveau le propos ; j'aime ces brassages culturels pour rechercher de nouvelles émotions musicales (dans ma vie aussi....).

- une touche surréaliste (j'adore la peinture belge du XXème et donc le surréalisme).

- des textes minimalistes (c'était un parti pris cette fois-ci). Exemple: faire un morceau avec 3 mots (IS IT NICE ?) pour exprimer le côté superficiel des ballades en cabriolet sur la promenade des anglais à Nice.... Bien des artistes (je pensais aux dessins de Matisse) recherchent la synthèse essentielle par la simplicité. Suis-je arrivé à faire des songs dont on ne sait plus si c'est des chansons ou de la musique instrumentale ? C'est sans doute une erreur de marketing, mais çà m'amuse. Et, bien entendu, toujours au second degré.

- raconter une histoire dans l'histoire (un peu comme dans les BD des années 70). Par exemple, des percussions mélodiques ou des bruitages combinés en arrière de la mélodie.

- au point de vue méthode de travail, profiter à fond des nouvelles techniques du son et m'entourer de potes très sympas et très pros. Un enregistrement c'est toujours l'occasion de se retrouver autrement (que dans les salles de concert), avec un relationnel différent. J'apprécie beaucoup les échanges que l'on peut avoir dans ces moments.

AD