Eddie Defacq

Eddie Defacq

  • Instruments : Clarinette
  • Naissance : 29/12/1933 - Bruxelles (Ixelles)
  • Décès : 12/07/2013 - Namur
Eddie DEFACQ fait ses premières armes à 14 ans en jouant avec Django Reinhardt dans la Cave.

Le premier groupe de jazz auquel il participe est Roger Mourliau et son orchestre New-Orléans (en 1952).

En 1954, au tournoi international de jazz qui se déroule au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Eddie Defacq, clarinettiste amateur âgé de 20 ans, remporte le prix « Carlos de Radzitzky » décerné au meilleur clarinettiste.

Ensuite, en 1955 au même tournoi, il remporte cette fois le prix « Benny Goodman » décerné toujours au meilleur clarinettiste. Ces deux prix font prendre conscience à Eddie Defacq, qui ne connaît pas la musique, qu'il doit se perfectionner et, seul, il décide d'étudier et de devenir musicien professionnel. En 1956, il quitte la Belgique pour la Suède, ensuite le Danemark, l'ex-Congo Belge, l'Egypte, l'Italie, où il se produit pendant plusieurs années.

En 1964, devenu un instrumentiste accompli dans les différents styles de jazz, Eddie Defacq, cet artiste autodidacte, interrompt sa carrière de musicien de jazz pour se consacrer entièrement à la chanson française.

En 1965 il reçoit le prix « Chouette » pour la sortie et la qualité de son premier album paru en France. Il enregistre une série d'albums de ses chansons.

En 1977, Eddie Defacq interrompt sa carrière d'auteur-compositeur-interprète de la chanson française pour se consacrer exclusivement à la composition (chansons, jazz, musique sérieuse).

En 1988, il revient à ses premières amours…le jazz, et forme un quartet consacré au répertoire de Benny Goodman, tout en jouant de la clarinette dans un tout autre style que celui de Benny Goodman. Un style plus moderne et surtout une autre manière d'utiliser l'instrument. Ce quartet connaît tout de suite un énorme succès. Pendant douze années l' « Eddie Defacq Quartet » s'est produit au « Rubens », au cœur de Bruxelles (avec Jean Fanis au piano et Alexandre Furnelle à la contrebasse).

Depuis, il se consacre surtout à la composition et se produit en concert en Belgique, France, Hollande, Allemagne et le Grand-Duché de Luxembourg avec son fils Nathanaël qui est batteur, pianiste et également compositeur (en duo, trio, ou quartet).

Un CD sorti en 1997 présente des œuvres de « Jazz pantonal » (un système basé sur le chromatisme) dont il est le créateur, l'auteur et l'interprète. Plusieurs titres sont inspirés par le chimigramme de Pierre Cordier et par un églomisé du peintre Ferdinand Pire Ferdinand : « Le baiser nocturne ». Une deuxième partie est consacrée à un répertoire « Clarinette tous azimuts ».

Une offre lui a été faite pour se rendre à l'université d'Orlando (Floride) et y enseigner cette manière stylistique de jazz qui lui est propre. Ses œuvres pantonales pour clarinette y sont travaillées par les élèves.

Eddie Defacq a également composé des œuvres pour saxophones (octuor-dodeca), un quatuor pour flûte ainsi que des compositions pour cordes : « Manhattan people lament » (adagio), « Sérénade pour soprano et cordes », « Pavane pour cor français et cordes », « Cantate profane de Noël pour chœurs et orgue », et un « Gospel pour chœur et orchestre ».